Demande une explication au sujet de Willou

Cristal passa par son appartement pour prendre la Gazette, où il parlait de Willou de son renvoie. Elle n’était pas tout à fait d’accord, malgré tout elle voudrait en savoir un peu plus auprès de la directrice. Même elle craint fort que la directrice en donnera plus d’information de ce qui était écris dans le journal.

L’infirmière sortit de son appartement et partit directement au bureau de la directrice. Arrivée devant porte, elle respira un bon coup et dit avant de toquer.

*Aller, il faut que je me lance, si je veux savoir ce qui c’est passée…*

Cristal toqua la porta et attendit le signal pour rentrée. Elle regarda un peu la gazette où elle voyait Willou. Elle était triste d’apprendre un peu sa, même si elle n’avait lu plus ou moins. L’infirmière ne comprenait pas pourquoi…

En attend avec autant de patient derrière la porte, même si elle était forte mécontente de ce qu’elle avait plus ou moins appris dans la gazette. Au moment où le directeur ouvrit la porte, elle avait crue que c’était la directrice, mais ce n’était pas le cas. Dommage pour elle, elle devra débrouiller face à une personne inconnue pour elle.

Avant de lui répondre par politesse, même si sa colère était là au fond de son âme, mais elle restera calme autant qu’elle le pourra. L’infirmière regarda l’étrange personne dont elle n’avait jamais vu, bien de ce fait qu’elle n’avait pas été à la cérémonie d’entrée.

Elle prit un peu son souffle et serra le journal qu’elle tenait en main. Et elle répondit finalement d’une voix calme et à la fois normale.

« Bonjour, monsieur le directeur. Je me nomme Cristal Klieth, je suis infirmière… » Soudain une mèche tomba sur ses lunettes, elle plaça la mèche de cheveux derrière son oreille. « Me renseigner, c’est simple après les bruits qui court dont je voudrais avoir une explication à ce sujet. »

Cristal avança un peu dans la pièce, en se permettant de rentrée par politesse. Elle se retourna en regardant le directeur et lui montra la gazette où on parlait de William Kay.

« Pourquoi… Pourquoi est-il, ce qui dit dans la gazette… Renvoyer de l’école de Poudlard. Je trouve ça injuste, dit moi pourquoi. Je veux savoir. »

Sa colère était presque à la limite éclater, mais elle garda son calme. Elle ne bougerait pas du bureau sans être au point d’être réellement convaincu de cette histoire. Cristal n’avait toujours pas quitté les yeux sur le directeur.

La petite demoiselle, sous son apparence de calme tranquillité, avait l'air d'avoir un bon petit caractère et l'éclair dans ses yeux, plus que l'apparente douceur de ses manières, semblait en témoigner. Oscar l'observa un instant. Il était difficile de lui donner un âge. Alors qu'il lui avait donné à peine 22 ans avant qu'elle ne parle, l'assurance dont elle faisait preuve lui donnait une maturité insoupçonnée, et il se dit qu'elle pourrait facilement en avoir 5 de plus.

Il posa un vague regard sur la Gazette qu'elle lui tendait en demandant des explications et alors qu'elle entrait, en laissant planer derrière elle un délicieux goût de vanille qui fit frémir les narines directoriales, il la suivit en refermant la porte au nez des oreilles indiscrètes.

"Oh... Ceci est... Comment dire? Une affaire assez embarrassante pour nous tous et surtout pour ce cher William..."

Il tortilla sa moustache , signe de nervosité et de situation inconfortable et proposa à la belle infirmière de s'asseoir sur un des deux sièges disposés devant le bureau. il prit place dans le sien, ses fesses imposantes remplissant complètement le siège - il faudrait qu'il pense à lui jeter un sort d'élargissement - et posa ses mains sur son gilet qui menaçait d'exploser comme pour dissimuler son embonpoint. Après une pause et un silence digne de ceux que l'on réserve aux familles des défunts dans les funérarium, il répondit d'une voix empreinte de compassion.

"Je ne puis, hélas, guère vous éclairer... Cette décision émane directement du ministère... William a du commettre des erreurs conséquentes pour en arriver là... Ah lala... Le pauvre n'avait pas les épaules assez larges ni la maîtrise qu'il faut pour tenir de si grandes responsabilités... A à peine 33 ans que pouvait-on attendre de lui?... "

Oscar mesura ses effets puis se pencha un peu, autant que son ventre le lui permettait, vers la jeune femme avant de poursuivre sur un ton de confidences.

"Beaucoup de familles de haut rang se plaignaient vous savez... Son côté excentrique n'était pas du goût de tous... Il avait les cheveux longs ! -Le froncement de son nez indiqua qu'il désaprouvait totalement - ... et ce n'était certes pas un bon exemple pour la jeunesse sorcière. Enfin! Tout ceci est maintenant une page tournée!"

Un sourire resplendissait maintenant sur le visage porcin du directeur. La jeune infirmière allait certainement partager son avis, elle avait l'air d'une jeune femme bien comme il faut.

[Aaaah sa fait longtemps que je n'ai plus écrit aussi long, sa m'a inspiré ^.^]

Cristal quitta un moment ses regards sur l’homme et ses yeux se posaient sur la chaise du bureau. Avant que le directeur ne puisse s’asseoir, elle commença à s’imaginer comment Willou pouvait être assis sur cette chaise tout en travaillant sur son bureau. Tel un directeur responsable qu’elle ne pouvait l’imaginer.

Quand elle entendit, un petit clac de la porte, elle reprit ses esprits. L’infirmière, l’écouta tout en posa la gazette sur le bureau.

« Oui ceci… Comment ça une affaire assez embarrassante comme vous le dit… Je ne vois pas trop ce qui pourrait être embarrassante envers William. »

En voyant de sa proposition qu’elle pouvait s’asseoir, même si elle n’avait pas trop envie de s’asseoir et qu’elle préférait de rester debout. Mais elle se dit en elle-même, sa risquait surement d’avoir une longue conversation et sa prendrait des heures. Elle s’asseyait avec tranquillité, et tout en restant calme dans un silence qui allait bientôt prendre un son de la voix du directeur.

Elle écouta attentivement, elle fut comprit que sa venait du ministère. Mais pourquoi ont-ils fait sa maintenant, elle avait du mal à comprendre. Quand il prononça son âge de 33 ans, qu’alors Cristal, elle n’avait que 3 ans de moins que lui. Au moment où elle ouvrit la bouche pour dire quelques choses, elle ferma aussitôt en voyant qu’il n’avait pas finis de parler.

Cristal était surprise d’apprendre que c’était à cause de ces… cheveux… Pour une chose aussi stupide que cela peut-être… Malgré pour elle, elle le trouvait plutôt mignon avec ses cheveux longs, sa lui donnait un petit air rebelle, on remarqua presque son petit sourire de ce qu’elle pensait. C’est ce qu’elle adorait chez lui, par ailleurs aussi ce qui lui avait craqué chez lui, de sa façon qu’il est.

« Une décision prit par le ministère… Pourtant je le trouvais responsable, enfin je ne pourrais pas trop en juger là-dessus. Je ne l’ai vue très peu, à cause que je suis arrivée plus ou moins à la fin de l’année scolaire. » dit-elle de façon juste. Elle enleva un peu ses lunettes qui lui faisaient un peu mal et les posa sur le bureau.

« Mais je ne vois pas en quoi sa pouvait gêner pour les familles… A cause de ces cheveux qui sont longs, je le trouve assez bien comme ça. Je trouve sa quand même idiot de le renvoyer pour sa. C'est-à-dire à la limite que tout le monde n’a pas le droit de vivre de sa façon d’être, que tout le monde doit couper les cheveux, pour n’est plus les avoir longs. Franchement… J’imagine bien beaucoup personnes penseront comme ça. »

Elle commençait à l’apprécier, même si au début, elle croyait le détesterais à cause de ce qu’il est. Malgré cela, elle avait comprit qu’il ne désapprouvait pas à cause de la coiffure de William. Cristal baissa un peu son regard, comme si elle regardait le vide et chipota ses mains pour se calmer. Elle était à la limite de sentir ses larmes monter en elle, ne cessait de penser désespérément le retour de Willou.

L'infirmière avait semblé hésiter à s'asseoir et il allait renouveler son invitation lorsqu'elle prit place dans le fauteuil en face de lui. Oscar l'écouta avec attention, ses mains toujours jointes - autant qu'il l'était possible - sur sa bedaine. Un sourire compréhensif faisait s'incurver sa moustache alors qu'il hochait la tête aux paroles de la pulpeuse jeune femme.

Ainsi elle était arrivée seulement depuis peu et n'avait donc pas eu le temps de bien connaitre celui qu'il se plaisait à nommer "ancien directeur de Poudlard". Voilà qui servirait ses intérêts, il réussirait surement à avoir son soutien, contrairement à certains autres membres du personnel.

Alors qu'elle s'embarquait dans tout un discourt sur le bien ou le mal en matière de coiffure, il l'arrêta en agitant soudainement les mains.

"Oh non non ! Vous m'avez mal compris je crois ! Il n'a pas été renvoyé à cause de son apparence certes peu sérieuse pour un directeur d'une si prestigieuse école. Seulement, cela l'a beaucoup desservi. Voyez vous, - de vous à moi bien sûr - " , il s'était un peu avancé et chuchotait à présent pour que personne ne l'entende d'autre que Cristal, et continua sur un ton d'une mièvrerie insupportable "ce pauvre William s'est retrouvé face à des situations qu'il n'a pas su gérer... Deux élèves sont morts et un autre a été blessé ! Il faut que les familles de nos étudiants soient surs de leur sécurité. Il n'a pas été à la hauteur tout simplement... Et je pense sincèrement qu'il s'en est lui même rendu compte puisqu'il n'a pas donné signe de lui depuis la décision du tribunal du ministère. C'est bien triste mais voilà un homme détruit..."

Le visage d'Oscar affichait une mine défaite, rongée par la compassion pour Kay, mais la lueur qui brillait dans le coin de ses yeux, elle, était celle de la satisfaction. Le directeur s'adossa à nouveau à son fauteuil et posa ses mains boudinées sur le bureau.

"Mademoiselle Klieth ce fut un plaisir mais je dois malheureusement me remettre au travail. Nous nous reverrons bientôt autour d'un thé afin de voir comment nous pouvons, ensemble, reprendre les rênes de cette si belle école. "

Se levant avec un grognement d'effort, il contourna le bureau et se dirigea vers la porte qu'il tint ouverte.

"Je vous souhaite une agréable journée, vous rencontrer fut un plaisir immense."

Alors que la délicieuse infirmière était arrivée à sa hauteur (même si elle était un peu plus grande que lui), il attrapa sa main et se courba difficilement pour y déposer un baiser de ses lèvres molles et épaisses

Cristal, le regarde plusieurs fois et baissa la tête plusieurs. Quand elle entendit son exclamation, dont elle croyait que c’était à cause de l’apparence de William, mais ce n’était pas sa du tout. Bien qu’elle avait reculée de sa chaise par la peur de sa réaction changeante.

« Ah pardonnée-moi de ne pas avoir bien comprit. »

Elle était très surprise d’apprendre au point de s’en vouloir un peu de ne pas être présente à ce drame. Cristal sentit son cœur serré qui lui faisait très mal et serra sa robe pour tout retenir en elle.

*Pourquoi est-il en arrivé là, maintenant je suis venue le revoir… Willou…*

Cristal n’avait pas sue répondre ce qu’elle ne venait d’apprendre, même si une petite voix sortit de ses lèvres sans rendre compte. Elle murmura de façon douce avec une légère tristesse.

« William… »

L’infirmière leva un peu la tête et fit l’expression d’Oscar. Les choses allaient devenir peut être assez différentes sans Willou… Elle allait encore se sentir seule sans la présence de Willou, que faire, la vie était tellement compliquer.

« Oui, je vous comprends… » Elle se leva. « Je ne vais pas vous dérangé plus d’avantage. Oui avec grande joie, monsieur Oscar. Merci de m’avoir consacré un peu temps pour cette discussion. »

Cristal avança près du directeur, quand soudain qu’il prit la main. Elle le regarda et son esprit lui fait un drôle de tour. Le visage d’Oscar, se transformait en visage de William qui lui tenait la main, dans un bref instant, elle était comme figée.

Elle secoue un peu la tête et reprit ses esprits, elle répondit d’une voix calme.

« Je le vous souhaite à vous également. A très bientôt monsieur Oscar. »

Cristal s’en alla en direction de la volière, voir si elle n’aurait pas un colis ou quelques choses comme ça. Elle commença à montée les marches un peu dans les nuages et ne se rends pas compte qu’elle avait oubliée quelques choses sur le bureau du Directeur.

[A La volière.]