devant la cabane hurlante, sous un arbre

[des trois balais]

*Oulah, ça sent mauvais par ici...*

Et Max avait bien raison, Jessica venait à peine d'arriver qu'elle se retrouvait confrontée au caractère typiquement serp de Ailis, cela lui fit froid, pourtant, avec lui, elle n'était pas du tout comme cela, elle était presque...timide, oui, il avait l'impression de découvrir une autre facette de la rousse, une facette qui lui plaisait bien d'ailleurs...
Mais pour le moment, ils étaient tous les deux sauvés par l'intervention quasi miraculeuse de Saï qui était apparu comme par enchantement et s'était lamentablement écroulé sur la 4° année, qui, après cela, les avait tout simplement laissés tomber comme de vieilles chaussettes oubliées sous un lit...

*ce n'est d'ailleurs pas pour me déplaire* Pensa Maxime en voyant toute la colère de la jeune serp retomber sur ce pauvre Saï *faudra que je lui fasse envoyer des bonbons, pauvre pouf, ayez pitié de lui Merlin...*

Il eut à peine le temps de penser cela et de voir que Ailis versait un liquide inconnu dans la bière-au-beurre de Jessica, qu'il se sentit tiré vers la sortie et balbutia:

"Non non, je ne t'en veux pas, je préfère m'éloigner de sa colère..."

Ils coururent comme des dératés vers la cabane hurlante, sous un arbre à l'abri du soleil et, reprenant leurs souffles, Max lança:

"Tout de même, je le plains, il est parfois trop gentil!!! Heureusement que j'ai eu le temps de prendre mes bonbons!!!!Mais, revenons à ce que vous m'avez dit juste avant qu'elle n'arrive..."

Max s'approcha de la serp et l'enlaça:

"Tu disais quoi déjà, j'ai oublié...?"

Elle était essouflée, non , plus que ça, complétement à plat. Ailis n'était déjà pas bien sportive, mais depuis son accident, le moindre effot physique était un calvère et lui donnait un mal de tête atroce. Allez alors savoir pourquoi, dès que Maxime la rapprocha de lui, son mal de tête s'envola loin, très loin d'elle. Le contact des mains de Maxime sur elle était électrisant ... et tellement agréable ...

Elle se rapprocha de lui, s'enfouissant dans ses bras protecteurs et quand il lui parla, elle leva son regard vert vers lui, dévoilant son visage rougissant. Elle hésitait à répondre, mais elle savait que si elle ne le faisait pas, toutes ses chances tomberaient à l'eau. Elle avait réussi à le dire une fois, elle arriverait bien à recommencer !

"Je disais que ... que je vous aime."

Son ton était mal assuré, mais cette fois-ci, elle ne détourna pas le regard, hypnotisée qu'elle était par les iris jaunes fauves de l'infirmier. Elle aurait bien voulu se rapprocher un peu plus et goûter les lèvres fines de l'homme aux cheveux mauves, mais elle préféra ne pas paraître impolie ... Entre sa timidité envers lui et son éducation, Ailis devait vraiment paraître ridicule ! Une vraie midinette !

Evènement : Alors que la jeune fille se retrouvait serrée par les bras forts et doux de l'infirmier [musique mièvre d'arrière-plan], elle put sentir au milieu de son idyllique scène quelques accrocs ... Un frolement le long de ses fesses, peut-être un certain allégement, et personne d'autre aux alentours que son bel Apollon pervers ...

Rien ne semblait pourtant avoir changé ... Ou presque. Au moment où la rousse serpentarde voudrait payer un achat, elle se rendrait surement compte de la disparition de son argent.

Ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement. Jamais elle n'aurait pensé cela de la part de Maxime. Elle le repoussa violemment et le regarda un poil en colère.

"Comment osez-vous profiter de ma crédulité et de mes sentiments à votre égard comme cela ?!"

Elle était déçue : Maxime n'avait pas vraiment été délicat sur ce coup-là ...

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Alors que la jeune fille se retrouvait serrée par les bras forts et doux de l'infirmier [musique mièvre d'arrière-plan], elle put sentir au milieu de son idyllique scène quelques accrocs ... Un frolement le long de ses fesses, peut-être un certain allégement, et personne d'autre aux alentours que son bel Apollon pervers ...

Rien ne semblait pourtant avoir changé ... Ou presque. Au moment où la rousse serpentarde voudrait payer un achat, elle se rendrait surement compte de la disparition de son argent.

Quand Ailis accepta son contact et s'approcha encore plus de lui, Max sentit une sensation de bien être s'emparer de lui, une douce chaleur commençait à l'entourer, il resserra son étreinte, gardant ses mains au creux des reins de la rousse et plongea ses iris ambrées dans celles, émeraudes, de Ailis, il allait s'y noyer quand il entendit les trois mots, ces trois mots, qui étaient partagés. Il approcha son visage du sien et se sentit brusquement repoussé. Il retrouva son équilibre et riva son regard dans le sien, en fronçant les sourcils:

"Que se passe-t-il????? qu'ai-le donc fait de si déplaisant pour être repoussé de la sorte????? ces sentiments je les partage aussi voyons!!! en doutez vous?"

Sur le coup de l'incompréhension, Maxime était passé du tutoiement au vouvoiement, ne sachant plus lequel utiliser.

"si je vous ai déplu en une quelconque manière en vous tenant ainsi dans mes bras, jamais plus je ne vous toucherai, je vous l'assure. Dites moi en quoi le fait d'avoir posé mes mains au creux de vos reins a quelquechose de choquant? je ne vous suis plus, un instant vous me dites que vous m'aimez, là je vous prends dans mes bras, pour vous montrer que je vous aime aussi, puis l'instant d'après, vous me repoussez comme si j'avais commis une faute en m'accusant de vouloi profiter de vous!"

La tirade de Maxime lui fit plaisir d'un côté et l'outra de l'autre. Certes elle était heureuse que les sentiments qu'elle pouvait éprouver étaient partagés, mais Maxime était un fiéffé menteur : ses mains étaient allées beaucoup plus bas que ça ! Il ne pouvait pas dire le contraire, elle l'avait bien senti ! Vu comme elle était tendue, la sensibilité à fleur de peau, elle ne pouvait pas ne pas l'avoir senti.

"Les reins ! Vous rigolez j'espère ?! Vos mains sont descendues beaucoup plus bas que ça ! Je l'ai très bien senti, ne me prenez pas pour une imbécile !"

Elle était dégoûtée de réagir à quelque chose d'aussi insignifiant, mais elle avait tout de même des principes. Son éducation n'avait pas que des avantages. Elle ne criait pas, mais son ton n'était clairement pas très agréable. Il restait néanmoins toujous plus agréable qu'avec n'importe qui d'autre.

Alors qu'elle avait dit cela, une de ses mains s'était portée sur sur ses fesses, au niveau de la poche arrière de sa jupe. Elle s'aperçu alors de quelque chose ... Enfin plutôt de l'absence de quelque chose.

"Ho non par Merlin !! Ce n'est pas possible !!"

Son attitude avait complétement changée, passant de la simili colère à l'inquiétude. Son portefeuille avait disparu. Elle posa son regard accusateur sur Maxime, avant de se dire qu'elle aurait vu son prtefeuille dans sa main quand elle l'avait repoussé, et que cela ne pouvait pas être lui. Elle commença à fouiller frénétiquement son sac et à regarder autour d'elle en jurant par Merlin toutes les deux secondes.

Décidément, Maxime ne comprenait plus rien du tout, qu'avait-il bien pu se passer pour que la rousse réagisse ainsi?
Il eut une réponse quand elle lui dit qu'il était descendu bien plus bas.

"Comment ça je suis descendu bien plus bas?! et non, je ne rigole pas, pas du tout même, je suis d'autant plus sérieux que ce rendez-vous aux trois balais n'aurait jamais dû se faire, surtout avec ce qui est en train de se passer et le fait que ce genre de relation est interdite..."

La façon dont elle s'était exprimée l'avait mis en colère, et il ne fit que hausser le ton, alors qu'elle, elle était restée calme. Il n'aimait pas cela, il en avait froid dans le dos. L'effet serpentard? non, pas du tout, certaines personnes était tellement calme en apparence lorsqu'elles se disputaient que cela en faisait froid dans le dos et mettait mal à l'aise... Ces personnes là étaient les pires, on ne savait jamais ce qu'elles pensaient vraiment, et Max n'aimait pas cela, étant infirmier il était habitué à côtoyer les gens, et pouvait deviner leurs émotions, même lorsqu'ils étaient en colère, mais face à Ailis, il avait l'impression de se retrouver devant un mur impénétrable, une surface lisse, et cela lui faisait peur, très peur.
Il la regardait fixement, quand il la vit lui jeter un coup d'oeil accusateur et chercher quelque chose avec entrain:

"Que ce passe-t-il? sans compter le fait de m'accuser comme cela de pervers, tu voudrais en plus que je sois un voleur?
Si tu cherche quelque chose utilise la magie tu es une sorcière non?" Malgré lui, sa voix était redevenue plus douce, inquiet de l'attitude de la jeune femme.

Ce que Maxime lui dit la fit souffrir mais elle n'en montra rien. C'est lui qui l'avait invitée, s'il n'était pas content d'être en sa compagnie, il n'avait à s'en prendre qu'à lui-même ! Selon lui, il n'avait pas fait descendre ses mains plus bas que nécessaire et quand Ailis se rendit compte de la disparition de sa bourse, elle se demanda si cela n'avait pas un rapport.

Mais avant même d'y penser plus sérieusement, une réflexion de Maxime la fit réagir. Bien sûr qu'elle était une sorcière !

"Cela m'étonnerait vraiment qu'une personne volant une bourse, la laisse sans protection magique !"

Joignant le geste à la parole, elle sortit sa baguette et prononça un accio "bourse". Bien sûr, rien ne vint à elle, même pas de ses poches ou des poches de l'infirmier.

"Convaincu ?"

Cela lui permit au moins d'être sure que ce n'était pas lui et qu'on lui avait effectivement volé son argent. Sa théorie lui revint alors à l'esprit.

"Ecoutez, je suis vraiment désolée que ça se passe comme ça ... Je vous crois, je suis juste à cran. Dites, vous n'auriez pas vu quelqu'un dans le coin tout à l'heure ? Avant que ... enfin je veux dire, que je sois aussi désagréable."

Tout en parlant, elle s'était rapprochée de Maxime et son teint avait recommencé à rosir furieusement. Elle se mit en face de lui et lui prit la main tout en attendant une réponse.

Bien qu’elle ait lancé un accio, rien ne vint. Max était abasourdi, qui pouvait bien voler une personne ?

« oui oui, convaincu, mais je me demande qui a bien pu faire ça… »

Max cherchait dans ses souvenirs si quelqu’un avait pu s’approcher d’eux assez pour subtiliser l’argent de la rousse, et, à part pour les trois balais où il y avait eu pas mal de monde, il ne voyait pas du tout. Il lui répondit en secouant la tête avant de prendre la parole :

« Non, je n’ai vu personne…et c’est plutôt à moi de m’excuser, non ?
Je vous dis que ce genre de relations était interdit, mais c’est moi qui t’y ai emmenée…et je m’en excuse, je n’aurai pas dû dire ça, c’est sorti tout seul… »

Voilà, maintenant, il avait vraiment l’air d’un gamin, il baissait la tête d’un air coupable et attendait que Ailis dise quelque chose quand il sentit une main prendre la sienne, il releva la tête et la vit devant lui, rosissant, il s’approcha doucement, craignant d’être rejeté, comme un peu plus tôt et la prit dans ses bras.

« jamais je n’aurai été plus loin que le creux de tes reins, je ne me permettrais pas…
Mais, il faut qu’on retrouve ce voleur, le mieux serait de faire tous les endroits qu’on a visité, non ? je te propose de retourner aux trois balais, et tant pis pour Jess, on fera avec, de toutes façon, on n’a rien à se reprocher, non ? » Il se recula un peu et la regarda droit dans les yeux, attendant une réponse.

Il n'avait vu personne. Alors sa bourse s'était volatilisée ? Son pauvre argent ... Aux mains d'un inconnu. Alors que Maxime s'excusait, alternant les "vous" et les "tu" , tout en baissant la tête, Ailis le trouvait vraiment trop mignon. En temps normal, un garçon comme ça aurait subit ses railleries, mais avec Maxime, c'était différent. Décidément ... Elle aimerait bien savoir pourquoi ! Mais en cet instant où elle lui prit la main et où il l'enlaça, elle reporta ses questions à plus tard.

L'infirmier avait dans l'idée de l'aider à retrouver sa bourse, mais elle ne voulait pas attirer d'autres problèmes à Maxime. Elle allait accepter de retourner sur leurs pas, à condition que l'infirmier ne soit pas vu en se compagnie, quand une de ses remarques fit ressortir le côté Ensorceleuse d'Ailis : "de toutes façon, on n’a rien à se reprocher, non ?" Elle approcha son visage de celui de Maxime et y déposa un léger baiser avec un regard un peu plus sur d'elle.

"Maintenant si."

Max soupira de soulagement, elle ne le repoussait pas, \o/
Il entendit soudain Ailis dire qu'ils avaient quelque chose à se reprocher, et avant qu'il n'ai pu dire quoique ce soit, elle l'avait embrassé, juste posé ses lèvres sur les siennes, mais, cela ne l'empêcha pas de rougir pour autant!!

*Mais qu'est-ce qu'il me prend, j'ai 25 ans et voilà que je rougit comme un gamin, pitoyable...*

Il la regarda droit dans les yeux et fut un peu surpri de la voir plus sûre d'elle, il leva la main droite et la fit courrir dans ses cheveux sans arrêter de la regarder:

"Et maintenant alors, on fait quoi? demanda-t-il avant de lui voler un baiser. je te suis aux trois balais, ou....

Voir rougir Maxime la fit sourire encore une fois. Ils se fixaient l'un l'autre et le contact de sa main dans ses cheveux ainsi que la nouvelle rencontre de leurs lèvres fût électrisant. Néanmoins elle ne pouvait se permettre de lui apporter de nouvelles sources d'ennuis. Elle se sépara légérement de lui, tout en gardant ses mains dans les siennes.

"Je vais aller aux Trois Balais toute seule. Je ne veux pas vous apportez plus d'ennuis. Mais, je viendrai vous voir à l'infirmerie ce soir ou demain, enfin, si ça ne vous dérange pas ..."

Elle lâcha les mains de l'infirmier, qu'elle n'aurait pas voulu lâcher, et commença à partir vers le village, avant de se retourner vers Maxime.

"Je ... Je peux vous appeler Maxime ?"

Il la regarda s'éloigner, refusant tout d'abord de lâcher ses mains, puis, à regret, la laissant aller aux trois balais.

"Bien sûr que non, ça ne me dérange pas de te voir à l'infirmerie, tant que tu n'es pas dans le même état que la dernière, fois tu peux venir te faire soigner!!!!!!! et oui, je veux que tu m'appelle Maxime, tu as même le droit de me tutoyer" ajouta-t-il, taquin.

Il regarda autour de lui et alla s'assoir à l'ombre de l'arbre, plongant la main dans l'un des ses paquets de bonbons, récemment achetés, pour son plus grand plaisir gustatif, mais aussi gourmand, voir gourmet...
Oui, les bonbons ne sont pas seulement bons, comme, en un sens, un briquet au milieu de fumeurs, ils rapprochent les gens, quoi de mieux pour se faire des amis que de proposer un bonbon?????
et puis, surtout quand il s'agit de chocolat, il détend les gens. Il soupira et fit un avion en papier d'un bout de feuille abandonné dans sa veste puis le fit léviter tout autour de lui en mangeant régulièrement une sucrerie.

[---> l'infirmerie]

Ailis était ravie : elle allait pouvoir le voir, l'appeler Maxime et ... le tutoyer ? Cela sonnait comme impossible à ses oreilles et pourtant cela semblait vrai ! Elle resta un moment plantée là, le regard vers l'infirmier et se décida enfin à bouger pour aller aux trois balais.

"A plus tard alors !"

Elle lui fit un petit geste de la main et se hâta vers le village.

[Les Trois Balais.]